Wafaa (26 ans, franco-marocaine, chef de projet marketing):
Décrire notre voyage en quelques lignes va être
compliqué !
En venant ici je recherchais dépaysement et sérénité.
J’ai trouvé bien plus que cela, ce voyage fut un émerveillement
jour après jour. Un domaine magnifique, de la vie derrière chaque brin d’herbe,
de l’amour et du respect pour cette nature si riche.
Ce voyage est une leçon de
courage et d’humilité : vous avez su donner vie à votre rêve, l’éden au
Kenya . Ce pays est riche de par sa
nature, ses hommes qui se contentent de ce qu’ils ont, c’est la vraie richesse.
Je remercie toute cette merveilleuse équipe qui nous a dorloté, du cuisinier,
aux équipes de la ferme, aux responsables de l’entretien des bandas et aux
guides.
Vous avez su nous faire vivre une idylle dans un endroit
paradisiaque, sans oublier le Masaai Mara qui m’a permis de réaliser mon rêve,
celui de vivre aux côtés de cette vie sauvage si impénétrable.
Continuez, et j’espère revenir faire découvrir à mon fils ce
coin de paradis.
Wafaa.
Jamila (30 ans, franco-marocaine, chargée de clientèle dans une banque):
Pour notre premier voyage en tant qu’éco-volontaires, tout
ce que nous pouvons vous dire dans un premier temps c’est que « nous
espérons que cela ne soit pas le dernier » !
En effet, l’éco-volontariat ou le tourisme utile est
vraiment la découverte d’un pays et d’une communauté en étant responsable et en
allant au contact de la population et des activités de tous les jours : contact
avec des familles Kenyanes, l’entretien de la ferme, le contact avec les
animaux…
Nous n’avons pas le
temps de nous ennuyer à Muringafarm : car même si nous avons du temps
libre, il y a toujours à faire, comme rencontrer une équipe formidable :
cuisinier Stephen (génial, pour être sincère, on s’attendait à ne manger que du
riz….lol!), des guides qui
savent tout du lieu qu’ils occupent (merci
à Edwin, Tumaini, Korir, Rufus), à ceux qui nous ont accompagné pour l'entretien
de la ferme et des animaux (Benjamin, Samweal, Vincent…) et bien entendu
l’équipe de choc, car sans eux et leurs passions, il n’y aurait pas une équipe
aussi soudée : Astrid et Erick.
Nous les remercions de nous avoir permis d’aller à la
découverte de la population et surtout des orphelins et du camp de réfugiés
qu’ils soutiennent.
On peut voir sur de nombreux visages d’enfants la joie et le
sourire qu’ils dégagent dès que l’on joue avec eux, qu’ils sont soutenus…
continuez à les soutenir car les enfants sont l’avenir.
Astrid et Erick, nous souhaitons vous remercier d’avoir mis sur notre chemin Agnès, Brian,
Anna, Samuel, Hélène et Claire (les
autres éco-volontaires) car avec toutes les activités, cela nous a permis de développer
une relation d’amitié et d’envisager éventuellement un prochain éco-volontariat avec cette même
équipe.
En bref, cette action d’éco-volontariat nous a permis de nous enrichir culturellement,
intellectuellement et de développer notre cercle d’amis. Nous ne vous souhaitons
que de bonnes choses : une équipe toujours aussi enthousiaste, des éco-volontaires
toujours aussi passionnés et
responsables, des clients aussi motivés et émerveillés, des chevaux aussi bien
entretenus (nous espérons pouvoir un jour monter Aliocha… !)
A bientôt pour de nouvelles aventures, Inch Allah (si Dieu le veut) !
Jamila.
Claire (20 ans, française, étudiante en sciences de l'environnement) et Hélène (20 ans, française, étudiante en école d'ingénieur):
Ce premier voyage en Afrique nous a permis de réaliser à
quel point nous pouvions avoir des idées reçues à propos de ce continent.
Tout d’abord, nous ne pensions pas qu’en nous trouvant à
l’équateur nous pourrions trouver des paysages aussi verts, les bottes si
utiles et des enfants portant des cagoules. De plus, on a tendance à associer
Afrique et faim, mais c’est loin d’être le cas à Muringa Farm, où le chef saura
vous régaler et vous faire repartir avec quelques kilos en plus (et pas dans la
valise).
Même les animaux ici sont surprenants : des singes, des
chevaux qui lisent à nos côtés, une chèvre qui se prend pour un chien, et des
damans qui nous réveillent au milieu de la nuit.
En tant qu’éco-volontaires, nous ne croulons pas sous le
travail mais toute personne motivée pourra se rendre utile à l’amélioration de
la ferme.
Ce type de séjour nous a aussi permis d’être en contact direct
avec la population locale lors de nos visites au village pour la
sensibilisation aux bons soins des ânes, au camp de réfugiés et à l’orphelinat
de Subukia. On a ainsi pu découvrir un autre mode de vie et une autre culture,
qui dépaysent totalement de la vie quotidienne européenne.
Nous n’oublierons pas les pancakes du matin, les missions
« observation de singes et d’oiseaux », les lessives de
chaussettes, notre périple en « boda-boda » et nos randonnées dans la
boue.
On remercie tout le staff et notamment Erick et Astrid de
nous avoir accueillis ; quant à nous, notre séjour se finira en beauté au
Masai Mara. Asante sana !
Claire et Hélène.
Agnès (47 ans, française, vétérinaire équine), Brian (47 ans, anglais, consultant) et leurs enfants Samuel (9 ans) et Anna (10 ans):
Trois semaines d’immersion paisible à Muringafarm. Deux
grands, deux petits. La famille débarque à Subukia pour la « total experience ».
Au programme : observation des singes (autres que les quatre
que nous sommes) et des oiseaux, travail
avec les chevaux et les animaux de la ferme. Mais aussi rencontres avec les
écoliers du camp de refugiés, visite à l’orphelinat et aux fermes locales, aide
aux propriétaires d’ânes dans le
village…
Et au cas où tout ça semble trop politiquement correct, bien
sûr des visites touristiques plus classiques – aux cascades, en safari…
Les « inoubliables » ? :- le bruit des
Pimbi (daman des arbres en swahili) pendant la nuit, pas besoin de beaucoup d’imagination
pour penser qu’on assiste à un film d’horreur…
- le rhino qui
commence à charger vers notre véhicule pendant que notre guide regarde
paisiblement dans l’autre sens…
- les pancakes du petit déjeuner au
restaurant au bord du lac après une levée à l’aube pour observer les oiseaux…
- les leçons de Swahili qui
« dégénèrent » en fous rires, l’anglais, le français, et le Swahili
étant un sacré mélange de langues et de (mé)compréhension…
-les jeux de foot avec les écoliers
et jeux de cartes à l’orphelinat…
-le marchandage gentil avec les
vendeurs de souvenir au « view point »…
-la moto à trois dans la boue….
Nous rentrons en France avec, nous l’espérons, une meilleur
ouverture sur le monde grâce à l’équipe de Muringa Farm et les activités
auxquelles nous avons pu participer avec elle.
Merci à Astrid, à Erick et aussi à Edwin, Tumaini, Stephen,
Samweal et tous les autres pour avoir montré une partie de ce que peut être le
tourisme responsable et l’éco-volontariat au Kenya !
Brian, Agnès, Samuel et Anna.
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