dimanche 11 juillet 2010

Tourisme utile: commentaires de Cécile sur son séjour d'un mois en Juin 2010


Cécile, 29 ans:

« Quel bonheur de revenir au Kenya ! Et pour une expérience d’écovolontariat en plus, cinq ans après le Taita Discovery Centre (TDC) de Tsavo. Me voilà à nouveau dans ce beau pays, si chaleureux. Et dans une toute autre région que celle déjà connue ! C’était une évidence pour moi d’aller à Subukia, après avoir fait connaissance sur Internet de Wild Routes of Kenya, d’Astrid, sachant qu’en plus les activités seraient encadrées par Korir (ancien guide de TDC, que je connaissais déjà donc, et un des meilleurs guides du pays) !
L’accueil à Muringa Farm est super, merci à toute l’équipe (Astrid, Erick, Korir, Benjamin, Vincent, Charles, Godfrey, Samweal, Sally et les autres mais aussi Kennedy et toute l’équipe de Mara) pour avoir assuré un séjour très agréable, dans des bandas typiquement africaines, avec un restaurant en bord d’étang, où on sert une très bonne cuisine… En plus, Muringa Farm regorge d’animaux : coup de cœur assuré pour les chevaux, les ânes, les vaches et autres animaux de la ferme : colobes, cercopithèques, damans des arbres et ibis que l’on entend la nuit !
Bref, le cadre de Muringa Farm est idyllique, dans cette campagne kenyane verdoyante cette année (merci El Nino !), où poussent mais, café, thé et fleurs en tous genres ! Venez en lisant en même temps le livre d’Anne Spoerry : « On m’appelle Mama Daktari », à qui appartenait la ferme avant, et vous serez envoûtés par ce lieu chargé d’histoire !


En parlant du programme, on peut dire qu’on ne s’ennuie pas un instant ! Le programme est adapté à chacun. Et il y a tellement d’activités différentes à faire ici que l’on peut s’en donner à cœur joie. Astrid concocte aux écovolontaires un programme sur mesure, axé sur les affinités de chacun. Ainsi, entraîner les chevaux dans le rond de longe construit dans la propriété et aller se promener à l’extérieur est un pur plaisir, surtout quand on voit à quel point offrir une deuxième vie bienheureuse à ces chevaux est bénéfique ! N’est-ce pas Typhon, Ouragan, Santos et Justice ?


Observer les animaux sauvages de la propriété l’est aussi : admirer les colobes gracieux, les oiseaux, s’amuser du comportement des cercopithèques, sont des activités dont on ne se lasse pas ! La propriété a été conçue pour laisser la place à la vie sauvage.
Les sorties à l’extérieur sont super aussi : on constate l’utilité de la présence d’Astrid et Erick et de la nôtre quand on rend visite aux gens que Muringa Farm sponsorise – comme Lilian et ses orphelins, les enfants du camp de réfugiés à Lower Subukia. Grosse séquence émotion quand on est allés voir ces enfants à cheval et qu’ils ont tous voulu monter les uns après les autres sur Justice ! Il faut aussi éduquer les gens à mieux traiter leurs ânes de travail ; il y a un programme du KSPCA (SPA locale) pour ça. Samweal sait dénicher tous les propriétaires d’ânes des alentours pour leur distribuer des licols !

Parlons maintenant des safaris : le parc de Nakuru n’est pas très loin de Subukia et regorge de beautés. Avec Korir nous avons pu observer les flamants du lac, les rhinocéros, buffles et autres animaux, et même dénicher une femelle léopard enceinte, descendant de son arbre pour aller chasser ! Magique !
Les longs séjours d’écovolontariat permettent aussi d’aller passer trois jours dans le mythique parc du Masai Mara.

Juin est une bonne saison à tout point de vue : saison sèche, température pas trop élevée et début de la grande migration des gnous vers le Serengeti ! On y trouve aussi éléphants, hippopotames et « big cats » comme les lions et les guépards (même si cette fois eux se sont cachés !), ce qui complète très bien Nakuru !
Après tout ça vous allez me dire : quoi de plus ? Eh bien qu’il faut revenir ! Que l’on n’a pas envie de partir du camp de Masai Mara, entouré par les masaïs, ou de Muringa Farm à Subukia, parce qu’on s’y sent bien, qu’on se sent un touriste utile et privilégié de découvrir le « vrai Kenya », et qu’il y a encore un tas de choses à faire (d’autres parcs à visiter, d’autres activités à mener…). Et puis surtout on a envie de revoir Astrid, Erick, toute l’équipe, les chevaux, les autres animaux, une fois parti !
A bientôt, donc, j’espère. En attendant : longue vie à Wild Routes of Kenya ! »

cecile.querleu@orange.fr

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire