Se sentir minuscule dans cette immensité kenyane, berceau de l’humanité. Apprécier le silence. Le vrai. N’entendre que le vent et les oiseaux. Regarder des hippopotames rester dans leur étang en attendant la nuit. Se sentir un témoin privilégié de ces instants.
lundi 16 mai 2016
Commentaires d'Elodie, Isabelle et Auréline (écovolontaires à Muringa Farm entre Décembre 2015 et Avril 2016):
Auréline,
étudiante française, 19 ans :
Mon séjour
à Muringa Farm fût riche de découvertes et d'émerveillement.
Une atmosphère
magique accompagnait toutes mes journées dans cet environnement si vivant, si
apaisant... Le stress de la ville est loin de nous, c'est l'idéal pour se
recentrer et s'épanouir pleinement!
Au départ j'avais
choisi de venir à Muringa Farm simplement parce que je voulais faire un voyage
écovolontaire, autrement dit voyager en agissant pour l'environnement, pour la
nature et les animaux, mais finalement cette aventure s'est avérée être bien
plus qu'une "simple" mission écovolontaire, j'y ai appris une
infinité de choses que je n'aurais pas pu apprendre en France et y ai découvert
plein de choses dont je ne soupçonnais même pas l'existence. Bref, j'ai pu y
vivre tout un tas d'expériences formidables.
Le cadre de vie
est paradisiaque, les journées sont rythmées par les divers sons de la nature
et les nuits, on y est bercés par la douce mélodie des animaux nocturnes.
On y retrouve le
contact et le lien avec la nature, travailler là-bas fût un réel plaisir, même
si cela était parfois un peu dur en particulier lors des grosses chaleurs, mais
bon... il suffisait de lever les yeux et d'admirer le paysage et un élan de motivation
me regagnait aussitôt!
J'ai trouvé la
population du Kenya très accueillante, très humaine et solidaire. Les enfants y
ont une soif d'apprendre et une grande motivation à aller à l'école, il ne
reste plus qu'à leur donner les bonnes informations, c'est là que les
écovolontaires ont beaucoup de travail! J'y ai semé ma graine d'espoir,
j'espère que les prochains écovolontaires perpétueront le grand travail
d'éducation à l'écologie qu'il y à faire au Kenya car malheureusement, l'Etat
ne semble guère se soucier de cela pour le moment... Le Kenya a une telle
richesse naturelle, il faut absolument la préserver et faire évoluer les
croyances sur la bonne voie avant que cela ne soit trop tard.
Mon aventure
kenyane est gravée en moi et j'en ai tiré énormément de positif!
C'était mon
premier voyage en terres inconnues, j'appréhendais un peu cela mais maintenant,
l'Afrique ne me fait plus du tout peur, mes croyances anciennes concernant les
risques sanitaires et sécuritaires sont bien loin derrière moi... nuls soucis à
se faire, le Kenya est un pays des plus accueillants et chaleureux!
A Muringa Farm
les bandas sont très agréables à vivre, très confortables, on y a juste ce
qu'il faut, la journée elles conservent la fraîcheur et la nuit la chaleur,
lorsqu'il pleut on n'entend à peine la pluie tomber, elles sont au milieu de la
nature mais on s'y sent en sécurité, depuis la fenêtre on peut parfois observer
les singes, les oiseaux, les chevaux,... que du bonheur! Et puis que dire des
repas au bord du lac... depuis le restaurant on peut observer le balai aérien
des différents oiseaux, notamment des oiseaux pêcheurs, qui revêtent toutes les
couleurs de l'arc-en-ciel. Je redoutais un peu les moustiques, mais finalement
je n'en ai pas vu beaucoup, je n'ai pas été embêtée par ceux-là, même sans
spray anti-moustique ou quelque autre protection onéreuse.
Au sein même de
la propriété, j'ai pu profiter des petits chemins de balade dans la forêt, y
rencontrant parfois des animaux sauvages, et tout au long desquels les sens sont
éveillés par les senteurs des fleurs, des écorces et des plantes, par le chant
du vent, des oiseaux et des singes et par toute la beauté de la nature!
En résumé : Que
de merveilleuses expériences à Muringa Farm!"
Isabelle,
directrice en marketing, française, 31 ans:
Aujourd’hui
s’achève mon séjour au Kenya. La tête pleine d’images, de souvenirs, d’instants
de partages et d’expériences humaines.
Après 3 semaines
passées à Muringa Farm en compagnie d’Astrid et Erick. 3 semaines passées trop
vite… 3 semaines enrichissantes, pleines de découvertes sur la nature, le pays
et moi-même.
J’avais choisi de
venir ici à la base pour voir Simba. Un rêve de gosse. A peine sortie de l’avion, nous voilà en
route pour le Masaï Mara pour 3 jours de safari. Je rencontre une autre éco
volontaire Elodie, qui finit, elle son séjour au Kenya.
Avec notre super
guide Korrir, nous avons vécu un safari mémorable. Nous avons vu des éléphants,
plein de bébés éléphanteaux, des gazelles de toutes sortes, des guépards dans
les herbes, des gnous, des zèbres, des girafes en train de manger de l’acacia,
une famille de pumba avec leur queue en hélicoptère et surtout des lions !
Plein de bébés Simba avec leurs mères en train de faire farniente sur des
rochers. J’étais comme une enfant en ouvrant ses cadeaux de Noël !!!
Nous avons
également visité un village Maasaï. J’ai ainsi découvert cette ethnie et leur
culture. Nous avons même sympathisé avec le chef Maasaï qui nous a ensuite
accompagnés en safari. Nous étions fières avec Elodie et notre chef dans le 4x4
dans le Maasaï Mara. Encore une expérience improbable et surtout mémorable !
Je remercie
grandement Korir pour sa gentillesse et nous avoir fait découvrir la savane,
les animaux et les paysages magnifiques du Maasaï Mara.
Ensuite direction
Subukia et Muringa Farm. Astrid et Erick m’ont tout de suite accueilli. J’ai
rencontré le staff et découvert la ferme, les animaux et le village de Subukia.
Mon passage à
Subukia et Muringa Farm fut une expérience inoubliable, pleine de sourires, de
« how are you ? » des enfants croisés au village, d’échanges touchants avec les
enfants du camp de réfugiés, des moments de partages avec les locaux et un
staff toujours accueillant et bienveillant.
C’était ma
première fois en Afrique et en éco-volontariat. J’avais besoin de couper avec
mon quotidien parisien. J’ai pu découvrir un endroit calme, au milieu des
montagnes volcaniques du Kenya, une verdure incroyable, des paysages
merveilleux sans fin, sans limite.
Je remercie
vraiment Astrid et Erick, un couple merveilleux à qui je souhaite beaucoup de
joie et de bonheur.
Cette aventure
m’a permis de renouer avec la nature, grâce à Edwin, notre guide à Muringa
Farm, j’ai appris à prendre le temps d’observer ce qui nous entoure, les
animaux, le chant des oiseaux, les singes, les damans des arbres, la
végétation… Tous ces êtres vivants avec qui nous partageons le même
environnement. On apprend à se
connaître, à se côtoyer, à s’observer.
Je remercie Edwin
pour sa patience et pour m’avoir fait partager sa passion pour les oiseaux.
Pour être honnête avant de venir ici, un oiseau était un oiseau. Je n’y portais
pas beaucoup d’attention. Après notre première journée d’observation des
oiseaux ensemble, je me suis surprise à les chercher, à les observer, à les
regarder. Je suis certaine qu’à mon retour en France, maintenant, je vais
continuer à écouter les chants des oiseaux et à les observer. Un moyen aussi de
rester connectée avec la nature où que nous soyons quoique nous fassions.
Un mot aussi pour
Samwuel et Edwin qui m’ont toujours aidé lors de nos expéditions à pieds. Je me
rappellerai toujours après ces montées difficiles pour moi, les beautés des
paysages et surtout cette impression d’être vraiment dans l’instant présent. De
regarder, d’en haut, cette nature, ces champs, ces villages, la vie…
Se sentir minuscule dans cette immensité kenyane, berceau de l’humanité. Apprécier le silence. Le vrai. N’entendre que le vent et les oiseaux. Regarder des hippopotames rester dans leur étang en attendant la nuit. Se sentir un témoin privilégié de ces instants.
Se sentir minuscule dans cette immensité kenyane, berceau de l’humanité. Apprécier le silence. Le vrai. N’entendre que le vent et les oiseaux. Regarder des hippopotames rester dans leur étang en attendant la nuit. Se sentir un témoin privilégié de ces instants.
Une pensée aussi
pour Harriet, la maîtresse des enfants du camp de réfugiés qui fait un travail
formidable avec ces enfants en leur apprenant la langue locale : le swahili.
Quelle chance d’assister à leurs premiers apprentissages des lettres, des mots
et des chiffres. Elle donne les bases à ces enfants. Grâce à elle, ils
deviendront quelqu’un.
Un grand merci
aussi à notre chef, Caroline, sa cuisine délicieuse. Que dire de ces pancakes
du matin? Ils me manqueront ;)
Grâce à Astrid,
j’ai appris une autre façon de voir le rapport avec les chevaux, plus en accord
avec ce que je recherche avec ma jument : la zooanthropologie équine. Ici, on
s’intéresse vraiment au bien-être des animaux et donc des chevaux. On les
comprend, on prend le temps. Je remercie grandement Astrid pour la
communication qu’elle a faite avec ma jument. J’ai été très émue par sa
transcription. Je suis sûre que ce que j’ai appris à Muringa Farm me servira
pour développer ma relation avec ma jument.
Je me souviens
aussi des balades à cheval avec les deux frères noirs. Une manière différente
de découvrir les chevaux et les paysages du Kenya. Je remercie Vincent et
Joseph pour leur calme et leur attention avec les chevaux. Je garderai en
mémoire les balades avec Ouragan dans les alentours de la ferme. Des moments
privilégiés avec le cheval.
Mon nouvel ami,
le grand mâle Blue Monkey va me manquer. Je l’ai croisé chaque matin à côté de
ma bandas. On se regardait. Des instants merveilleux que je garderai toujours
dans ma mémoire.
Ce fut vraiment
une expérience enrichissante pour moi sur bien des niveaux. Je remercie encore
une fois Astrid et Erick que j’espère revoir, au Kenya, en France ou ailleurs...
Que dire
d’autre… beaucoup de choses… Mais je finirai par hakuna matata telle est la
devise du Kenya!
C’est ainsi que
se termine mon passage à Muringa Farm, je pars donc, la tête remplie de
souvenirs et le cœur plein d’émotions.
Asante Sana
Isabelle
Elodie,
préparatrice en pharmacie, française, 24 ans:
Une expérience
fabuleuse qui commença par la visite de l’orphelinat de Sheldrick avec les
éléphanteaux à Nairobi et le centre des girafes, une journée parfaite qui
annonçait bien la suite de mon séjour.
Sur place j’ai
tout de suite été prise en charge par Erick et Astrid pour présenter les lieux
(banda: petite maison typique, restaurant, ferme..) et le staff.
Ensuite, chaque
jour je passais beaucoup de temps avec les employés kenyans pour toutes les diverses activités. Observation des singes (blue monkeys et black
and white colobus), des oiseaux, activités avec les chevaux, entretien du
jardin, nettoyage des enclos des animaux de la ferme et bien sûr l’excursion à
Nyahuru (chutes de Thomson, hippopotames..),visite de Subukia et rencontre de
ses habitants et des enfants très amusés de rencontrer une personne blanche,
visite à l’orphelinat et au camp de réfugiés où les rencontres sont très
enrichissantes et amusantes.
Ici on peut se
ressourcer, se détendre, apprendre beaucoup de choses au contact de la
population locale, découvrir des modes de vies et des traditions tellement
différents des nôtres et cela est très plaisant, ici les gens ont toujours le
sourire, la bonne humeur quoi qu’il arrive et passer trois semaines dans ces
conditions est une solution idéale pour repartir boosté en énergie et en
bonheur.
Avec les chevaux
j’ai appris une approche différente de la relation humain-cheval avec Astrid
davantage basée sur le respect et l’amour envers l’animal, je suis heureuse
d’avoir découvert cette vision différente car je pense qu’elle correspond bien
à mon sentiment envers les animaux : des êtres vivants sensibles et aimants (si
on leur laisse l’occasion de s’exprimer) qui doivent, tout comme nous ne pas se
sentir enchaînés pour nous laisser une chance de créer un lien unique avec eux.
J’ai également
beaucoup apprécié le contact avec tous les animaux ici (chiens, chat, chevaux,
ânes, moutons, vaches, oies…) et je ne me suis jamais sentie comme une étrangère
du fait que le staff est toujours disponible pour expliquer quelque chose,
partager un moment, rigoler, bref comme si on se connaissait bien avant et
c’est génial !
Ce voyage était
un projet de longue date qui me tenait vraiment à cœur et je suis très heureuse
d’avoir choisi cette approche : en tant qu’éco-volontaire je cherchais
réellement une implication dans la vie quotidienne pour vivre mon voyage de
façon active et non passive, pour faire des rencontres authentiques et être en
immersion.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire